Rien à dire
Et c’est encore ça le plus triste… Même pas un arbitrage à deux francs six sous ou un accueil au karcher pour alimenter mon fonds de commerce et essayer d’expliquer cette défaite. Ou alors si, une faute d’arbitrage de Layec pour siffler un pénaltoche… pour nous ! On aurait préféré que cela n’arrive point car ce fût le point de départ du tanguage parisien. Alors bien sûr, on pourra toujours gloser sur ces mêmes arbitres qui ont décidé de ne plus siffler les ceinturages dans la surface, sur cet accueil marseillais au laser stéphanois ou encore sur les projectiles lancés à la farce de Roro sur chaque coup de coin mais non, vraiment, cette défaite est la nôtre, un peu, et celle de La Gouïne, beaucoup…
Il paraît que Paname a bien joué 35 minutes ? Je souscris. Le problème, c’est que le match était un peu plus long que cela. L’autre problème, c’est que l’OM a gagné comme il le fait régulièrement ces derniers temps, sans un réel fonds de jeu mais de vrais bonnes individualités. Mandanda nous a fait sa spéciale. Ravalbuena (le joueur qui a déjà plongé avant même d’être crocheté) a obtenu tous les coups francs qu’il voulait et un Niang qui a fini par planter. Pas grand-chose à redire donc. Et beaucoup de larmes à verser en regardant notre classement de triste sir. C’était annoncé, cela va bientôt devenir une réalité, Kayzac va devoir rapidement se poser des questions sur la constance de notre mercato. Sans avoir été complètement nul, Souza a démontré que l’on avait raison d’attendre un peu avant de savoir si c’était vraiment la bonne pioche. Chantôme lui, de son côté, a plutôt démontré que l’embellie qu’il avait connu pendant trois matchs au cours du mois de janvier était plus une exception que la règle. Popol enfin, en faisant une bonne entrée dans le match a démontré que : 1- il était taillé pour les grands matchs (ce que visiblement Paulo ignore toujours…) mais surtout que 2- en en faisant un titulaire indiscutable dès le début de saison, notre situation serait probablement un peu meilleure aujourd’hui. Maintenant, Monaco et Bordeaux se profilent à l’horizon et dans quelques temps, on enviera peut-être notre 16ème place actuelle. Notre président a beau vouloir ne pas dramatiser, Paname est dans une situation tout bonnement ubuesque dans laquelle chacun semble se complaire au nom de la stabilité. Moi, je suis pour la stabilité, encore eut-il fallu qu’elle ne soit pas le prétexte à des choix totalement irraisonnés. Et à tout prendre, on peut se demander si la rentrée en fin de match d’Everton (le grand N’Gog n’eut-il pas été plus utile ?) n’est pas symptomatique d’un club qui somnole dans une douce dérive…
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