Mis au fer
On le sait, le PSG est spécialiste dans les RH. Après avoir été le premier club à avoir licencié un de ses joueurs (Kakash), Paname a décidé de frapper à nouveau sur la caboche de deux de ses joueurs, ci-après la Digue et Diané. Le problème réside toutefois ici dans celui de la crédibilité. On pourrait toujours se réjouir de voir que le club a décidé de fermer la colonie de vacances et de mettre tout le monde dans le rang. Pour que cela ait un tant soi peu de gueule, encore faudrait-il que ceux qui mettent au ban soient irréprochables. Ce n’est pas le cas, loin s’en faut, dans ce club qui a décidé de faire tout ce qui était en son pouvoir pour prétendre au ridicule. Et dans ce rayon, pas de doute, ses dirigeants s’y entendent.
(le Bazin? on préférerait l'avoir dans ses chiottes...)
Chaque jour qui passe me voit donc ouvrir mon canard et accroître un peu plus mon désespoir. Remarquez bien que l’on ne parle même plus ces jours derniers des arrivées possibles du Mak’ et de la Giule. M’est avis que même les journaleux sont fatigués d’égrener les mêmes nouvelles comme un chapelet de couleuvres. Une chose est certaine en revanche, on ne voit que le nom de La Gouïne dans le recrutement. Ce dernier ne veut plus de Digard, ni de Diané. Il veut en revanche conserver la Souze, pourtant demandé pour un prêt… Il souhaite Bodmer et Séssegnon et éventuellement Briand, le tout, semble-t-il, avec une enveloppe de 15 patates, salaires compris… A vrai dire, on ne croyait pas vraiment au fol espoir que tout change d’une saison à l’autre et que l’irrationnel laisse la place au simple bon sens. Mais qu’à ce point la situation stagne et pourrisse à vue d’œil, je ne les aurais pas mises sur le billot. Ne nous reste plus qu’une solution : tenter un putsch et mettre au fer le quatuor Babaze-PLG-Rock’-Villeneuve en pleine tentative de saborder le navire... Parce qu’à ce rythme-là, je ne vous cache pas que Paulo semble plus endurant que nous pour nous rendre aussi chèvre que ses joueurs. Et encore une fois, en ce qui concerne les joueurs sur le départ et les différentes invectives qui émaillent leurs sorties dans la presse, tout me laisse à penser qu’ils sont, une fois n’est pas coutume, dans le vrai. Bref, on est dans la mouïse et on n’a pas fini de se le dire…