Sabrer le Chablis en Gironde

Publié le par Ben Labarthozic

La fin d’année 2008 aurait-elle été plus clémente que le début 2009? Au vu des résultats d’hier soir, il y a tout lieu de le craindre. Lyon qui s’enrhume, ses adversaires qui enchaînent et voilà Paname dans l’obligation de faire un résultat ce soir à Bordeaux. Soyons clairs toutefois, un bon vieux match nul des familles rentrerait dans cette catégorie. Ceux qui me lisent savent que je prône souvent le nul en terre extérieure, simple déviance liée au rigorisme du classement anglais. Néanmoins, si l’on peux tous s’entendre sur le fait qu’une victoire serait encore mieux (ça serait d’ailleurs idéal d’aligner 19 victoires consécutives pour la seconde partie de saison), une visite au Cévénol ne doit pas non plus nous faire bomber le torse outre-mesure, à fortiori après un nul concédé à domicile contre Valenciennes et notre large victoire contre l’ogre de Montluçon.



(Comme Cendrillon: à Paris, ton trophée se transforme en plomb...)
 

Maintenant, et le décor étant planté, on sait bien que c’est au sortir de ces matchs que la qualité réelle et les ambitions crédibles d’une équipe s’affiche. Et pour tout dire, entre une victoire miraculeuse à Monaco et notre mini-déroute face à l’équipe de Kombouaré, reste une dynamique dans laquelle le PSG me semble plutôt pas mal. De vous à moi, Bordeaux ne m’impressionne pas plus que ça. Force est de constater que leur position de dauphin n’est pas usurpée. Toutefois, cette équipe me paraît moins solide, moins cohérente et son jeu beaucoup plus reposer entre les pattes d’un homme (celui qui a déclenché une nouvelle histoire d’amour entre Luison et Raymond). Certains joueurs comme Wendel traversent une saison bien pénible. A l’inverse, du côté de Paris, la solidité pointe le bout de son nez, sans être géniaux (à deux exceptions près), les joueurs évoluent à peu près au même niveau (excepté Rothen) et le sentiment de pouvoir se faire battre par n’importe quelle équipe de milieu de tableau s’est peu à peu estompé. Bien sûr, l’histoire récente de notre club nous oblige à rester prudent, à relativiser la solidité de ces fondations nouvelles mais tout de même, c’est avec un véritable espoir de ramener… un point que l’on va se déplacer. Bien loin donc, de la victime expiatoire idéale que nous étions les saisons passées, capables de réaliser un gros match sur un coup de poker (ah, Lolo Fournier et ses photos montages…) mais plus sûrement à même de faire une Santoro : un bon match mais une défaite sévère dans les dernières minutes. Ajoutez à cela un terrain bien froid et tous les éléments pourraient être réunis pour parfaire l’entreprise. Ajoutez enfin la tentation de punir une nouvelle fois Goufran et les raisons d’y croire commencent à affluer. Une autre preuve ? Même La Gouïne semble vouloir passer Laurent White au classement, c’est dire. Et pour revenir à la Gouffre, que n’eut-on entendu si les parisiens avaient été les couillons déboursant 6 patates pour un joueur qui se serait vraisemblablement planté à Paname. Le Kaïzer Cayzac préfère en rire aujourd’hui… Cayzac, c’est un peu devenu le mec tristement sympa que l’on va interroger à toutes les sauces désormais. Moi, je l’aime bien Alain. Mais je ne comprends plus trop sa position vis-à-vis du club et des médias désormais… la posture du président raté, contrit mais sympa et qui aime toujours autant son club a un petit côté tristement pathétique à mes yeux mais bon…

 

Toujours est-il qu’en attendant de le jouer ce match, l’OM est repassé devant hier soir. Le Pape, toujours prompt à dégainer moral et vertu dans des élans verbaux dont lui seul a le secret, était même prêt à donner les 3 points de la victoire à Auxerre. Un saint homme on vous dit… Cette fois, Gronigo ne nous a pas parlé de la météo à la fin du match et Valbuena, pour lequel on avait pourtant posté 18 cars de SAMU en cas de coup dur, était même content ! De la variabilité des humeurs… Gardons-nous bien de sourire, il pourrait en être de même pour nous à 23.00 ce soir…

Publié dans paris-santa-blog

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S
Allez il vaut mieux en prendre une fois 4 que 4 fois 1 non ?
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B
Tu devrais le savoir... tu étais à côté de moi sur le plateau, avec des bouclettse et des lunettes... ;-) putaingue, le pire, c'est que lorsque j'étais sur un terrain de foot, la crinière au vent, à mon poste de latéral (de surcroît), on m'affublait de ce surnom... pas cool...
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D
Mais que faisait notre aimable Santa-blagueur hier dans les sous-sols de l'avenue Charles-de-Gaulle ? Confondant en tout cas.
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B
Tiens c'est marrant je viens de voir le "traditionnel auto-commentaire de mouillage d'avant-match" et il est vrai que c'était du grand Lannoy (de merde) hier soir. Faut dire qu'avec ces (putains de) pleureuses de bordelais (rothen est un ange à côté!), le gars ne savait pas trop quoi faire de son sifflet... Du coup, il a fait de la merde.
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G
Lundi 12, le moral à zéro... et plus qu'un peu puisque 4-0.
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