La classe et la crasse
Il est un geste que j’ai oublié d’évoquer dans ma missive d’hier. Oh, il est un peu anecdotique, et même assez répétitif. Il a d’ailleurs déjà été évoqué ici à de multiples reprises mais comme il constitue mon fonds de commerce et que je suis assez faignant, j’aurais tort de ne pas m’en servir. Il s’agit bien entendu du troisième but marqué par le Grand Woaro contre ses anciens coéquipiers et une équipe en totale perdition. Après son troisième pion dimanche dernier, alors qu’il revient dans le peloton de tête pour le classement des meilleurs buteurs, on aurait presque cru que le joueur, droit comme la justice, allait venir s’excuser auprès de ses anciens supporters. On se rappelle de Pauleta évitant de parader après avoir scoré contre les Bordelais. Bref, tout le contraire d’un ancien joueur formé au PSG et exultant comme une truie après avoir planté dans le classico. On donc les joueurs qu’on mérite. CQFD. En même temps, le week-end est bien tombé pour montrer que le néo capitaine marseillais (on n’est pas à une contradiction près) n’est pas vraiment un modèle de ce qui se fait de mieux dans le foot français. Bizarrement pourtant, quelque chose nous dit, à la lecture des canards et à l’écoute des émissions radiophoniques, que la chamaillerie en forme de stomb’ au stade du Moustoir va faire pschit… C’est sûr que dans notre chère Ligue 1, on préférera déjuger un arbitre mettant un jaune à un joueur pour le sanctionner de trois matchs à posteriori quand un bonhomme assénant des patates devrait s’en tirer avec un sursis. Gageons que celui-ci soit gommé en appel…
Mais au lieu de radoter, et parce que je suis décidément paresseux, j’ai décidé de reprendre à mon compte une information de seconde main. Les lecteurs de l’Equipe et les amateurs de Christian Jeanpierre n’auront sûrement pas eu vue de l’affaire. Les lecteurs de Backchich, si. Ainsi donc, il paraîtrait que Ferraribéry aurait touché une demi-plaque pour rompre de manière unilatérale son contrat turque et ainsi pouvoir se rendre en Rolls à l’OM. Bien entendu, la crasse de Cana fait écho à la graisse d’Anigo qui déclare que « tout a été fait parfaitement par le club » et que le site Internet est coutumier du genre. Pour autant, on se demande pourquoi le club, si sûr de son fait, ne décide pas de porter plainte pour diffamation… peut-être parce qu’ils connaissent la vérité. Pour qui a lu ‘Pastis à l’OM’, ce genre de pratiques ne surprendra pas trop. Pour les autres, gageons que galéjades et calomnie, quand l’info pourtant sortie par Libé, ne sera tout simplement pas évoquée, fera office d’argumentaire. Mais moi, je pose une question, l’affaire Cana (encore lui), dont Le Figaro avait révélé que le papa avait touché 500 000 euros (décidément) sur un compte monégasque, elle en est où… ? Et le match à huis clos tient, on en fait quoi… ? une fin de saison intéressante pour l’éthique on vous le dit… pour sa commission, on en est moins sûrs…
(courtesy from Bakchich)