Le malade imaginaire
Jean-Mimi Déguaulasse n’est pas content. Et ce n’est pas à cause de la défaite de ses troupes mais bien plutôt à cause des sourires qu’il a aperçu (?) après la défaite des siens. Nous, ce n’est pas de notre faute s’il emmène dans ses bagages des amis qui n’aiment pas son équipe. Le président lyonnais n’en dit pas plus sur les gens qu’il a vu avoir la banane et ça tombe bien car on ne sait pas de qui il parle. En même temps, Aulasse considérait déjà que l’expulsion de Kallström pour un crachat sur un arbitre était un scandale atomique. Grolasse, il est pas paranoïaque, juste malade mental. Pourtant, il aurait dû savoir que lorsque son coach en poste (plutôt bon au demeurant) croisait la route de Ronaldinhoche, le tarif était clair : 3-0 dans la mumuze. Leboeuf et ses sbires en avaient déjà fait l’amère expérience dans un vélodrome qui était en train de vivre une des premières levées d’une série de 8 victoires consécutives. A l’époque, Fernandez dansait la samba et entrait dans l’arène olympienne sous escorte de CRS (fait encore inédit et jamais revu dans le championnat de France). Bon, depuis et pas plus tard que la semaine passée, un supporter Toulousain est reparti du même stade la gueule défoncée par un stadier phocéen Quel stade, quel public, quelle ambiance…
Aulas est tellement parano qu’il a cru voir également des sourires lors de la défaite des bleus contre l’Écosse. Il ne mentionne pas le cas du rugby mais il aurait pu… moi, je n’y connais pas grand-chose sur la gonfle mais j’aimerais qu’un spécialiste (Tedik ? en même temps, par les temps qui courent, même mon voisin de burlingue doit maîtriser comme une bête le sujet…) m’explique comment un des meilleurs centre au monde depuis 2 ans (Jauzion pour ne pas le citer) n’est pas sélectionné pour un match capital. Comment un mec, troisième ligne, dont le sélectionneur disait il y a six mois qu’il n’avait pas le niveau, a pu devenir incontournable en deuxième ligne pour un match toujours aussi capital… on me parlera de la forme du moment. Dans le même temps, Maso nous dit que le « temps est fini où un type sort pour un ballon raté ». Demandez à Papé ce qu’il en pense… Mouais. Moi, je veux croire aux joueurs cadres parce qu’à ce rythme-là, Zidane, Vieira et même Henry n’auraient pas joué la coupe du monde de foot. M’enfin, on m’a tellement répété que ces deux sports n’avaient RIEN à voir. N’empêche, même avec un pied dans le plâtre, les anglais continuent d’aligner Wilkinson. Et pendant un mois, ils sont encore champions du monde…