Ca sera So Chaud…
J’en conviens, le jeu de mots est facile mais admettons tout de même qu’on aura les fesses qui font bravo jusqu’à samedi soir 22h30. Les trublions du PSG ont donc décidé de nous emmener jusqu’au bout du bout et à force de se brûler leurs ailes de moineaux, on peut toujours conserver de bonnes raisons de craindre le pire. Quand on pense qu’à l’heure actuelle, personne ne peut présager de l’état d’esprit dans lequel nous pourrons jouer la finale de Coupe le 24 au soir. Au moins, ce qui est bien, c’est que la semaine prochaine, nous serons enfin fixés, pour un bien ou un mal mais cette attente commence à me peser sévèrement… Parce qu’en attendant, on ne peut pas franchement dire que l’on soit très avancés… Ainsi, j’entends parler un peu partout de « soulagement », d’une « option prise pour le maintien »… je sais, je vais encore jouer les casse-noix mais ce serait tellement méconnaître le PSG que de les croire capables de finir le travail au moment opportun. Une victoire nous assurerait certes d’une présence en L1 mais qui peut croire aujourd’hui que nous allons taper Sochaux dans un stade à guichets fermés qui n’attendra qu’une chose : voire chuter Paname. Hier, j’ai entendu les supporters Stéphanois entonner des « Paris en Ligue 2 » au moment le plus sombre. J’ai lu les supporters girondins gronder à l’annonce du but des Verts. Non, vraiment, on va pas se marrer dans une semaine à l’heure où Toulouse tapera probablement Valenciennes. Reste l’inconnue lensoise. A l’heure actuelle, on peut toujours croire qu’un nul nous suffirait pour peu que les Sangs et Ors ne battent pas Bordeaux. A ce titre, je ferais mienne la déclaration d’Alain Perrin qui annonce qu’un nul ne saurait être un objectif. Surtout quand on s’appelle Paname et qu’on ne sait pas garder un score. Jusqu’au bout, ça sera chocho. De plus, à voir la mine patibulaire de Givré Mortel, patriarche au sein du conseil d’administration de la Ligue et possesseur d’, et qui se dit toujours confiant, je vais commencer à reprendre à mon compte la théorie du complot agitée par tous les secoués du bocal pour croire qu’il sait des choses que nous pauvre mortels, ignorons…
("j'ai d'autres tours dans mon sac à malices!")
Non, en fait, la seule satisfaction d’hier, c’est qu’à la différence de la semaine passée, nous aurions pu perdre cette partie. Ce qui en dit long, encore une fois, sur cette capacité des parisiens à être présent dans les grands rendez-vous. Dans le jeu, il fût notable de constater que La Gouïne avait reconduit le 4-2-3-1 qui va si bien au teint des Parisiens. Malheureusement, Diané était dans un soir où la motivation n’avait pas frappé à sa porte. Du coup, l’animation du jeu s’en est bien ressenti. Sur l’autre aile, Roro faisait son grand retour… Pour ceux qui se demandent encore pourquoi je réserve un tel traitement de faveur à notre blondinet, le match d’hier aura répondu en partie à cette question. Rothen fait partie de ces mecs qui se mettent en avant d’une équipe minable, du coup il s’expose en faisant des déclarations tonitruantes micro au poing pour nous assurer qui Paris restera en Ligue 1, qui « nous sommes des tâches si le club descend ». N’empêche, celui qui nous fait gagner un point hier, ce n’est pas lui mais c’est Landru, un patron, un vrai, à savoir un type présent dans les moments décisifs (Coupe de la Ligue, hier soir…). Le seul peut-être, avec Paulet’. Evidemment, Roro a cet avantage indéniable que cet un bon manieur de chique, ce qui n’est définitivement pas le cas de Ceara, nul d’entre les nuls, et qui a encore été à deux doigts de nous assassiner hier soir. Passe encore les gris-gris inopérants. Mais que dire de ce marquage inexistant, des boulevards ouverts aux attaquants stéphanois. Ceara, c’est les défauts de Merdy sans ses qualités, c’est dire…
Du coup, entre Paulo nous raconter à la fin du match que St Etienne possède des joueurs que Paris ne peut pas avoir et qu’en sus, il faut avoir la lucidité de l’admettre, on se dit que nous sommes entrés dans la Twilight Zone depuis bien trop longtemps. On sent bien que PLG prépare sa défense post-saison catastrophique mais notons tout de même qu’à sa décharge, les joueurs en question, il les avait mais a décidé de ne pas les faire jouer. Au pire, il aurait pu les avoir mais a décidé de ne pas les acheter. Dans ce cadre, son coaching d’hier est anecdotique et l’on préférera rire du coup de poker Yannick Boli (pourtant presque gagnant !) plutôt que de pleurer de l’entrée en jeu de la Souze…
(la causette d'avant-match de Le Guen [et d'après aussi d'ailleurs...])
Restera de cette soirée l’hommage à Popol. Quelque chose qu’on n’aura rarement vu au Parc, sans doute le plus beau tour d’honneur depuis Raï, ce qui en dit long sur le rang qu’occupe le bonhomme au sein de ce club. Et ce qui relativise aussi de beaucoup les nombreux tours d’honneur à vide réalisés par notre blondinet gaucher (pourtant un spécialiste du genre avec le tour sur lui-même le ballon collé au pied gauche) qui aura pu remarquer (on l’espère) qu’il ne suffit pas de décréter son amour du club pour le mériter en retour. La route sera longue… et pentue…
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