Les malentendus

Publié le par Ben Labarthozic

Il est bien des incompréhensions dans la vie de tous les jours. Ainsi en va-t-il par exemple des supporters stéphanois, et plus généralement des sceptiques ne voyant dans l’arrivée d’Alain Perrin qu’un fade entraîneur sans charisme, lyonnais de surcroît. On passera sur l’absence d’aura du bonhomme pour insister sur son palmarès. En l’occurrence, le mecton a quand même cartonné avec l’OL, a ramené un titre avec les lionceaux de Sochaux en tapant… un OM qu’il avait lui-même contribué à faire revenir au top. Bref, Perrin, c’est du solide, du sérieux et donc, c’est forcément un peu ennuyeux. Et pourtant, Perrin, c’est peut-être aussi l’assurance pour les verts de ne pas avoir à se cogner des changements de joueur intempestifs au bout d’une demi-heure de jeu et une vraie raison de croire à une réelle embellie. Alors quand l’Equipe demande si le coach sauvera le club de la relégation, on est plus proches des questions de TF1 qu’autre chose…

L’Equipe justement, qui, fidèle à ses vendredi, titre sur le « mystère Chabal ». Est-il pourtant besoin de s’appeler Mortimer pour percer l’ « énigme Chabal » ? Je ne prétends pas en connaître une plâtrée en ovalie mais la réponse à cette question me paraît couler de source. Et si la France du rugby n’était qu’un pays de rugbyx s’étant trouvé une vocation dans ce sport si magnifique et plein de vertus qu’est le sport à 15 ? Comment ne pas avoir des frissons d’angoisse en constatant un stade murmurant comme un seul homme à l’entrée du poilu ? On ne demande pas à avoir 80 000 connaisseurs dans un stade mais de à en avoir autant d’abrutis… à la place de l’animal de foire qui entre sur le terrain, ça me ferait un peu flipper. Et si, tout simplement, Chabal était un très bon joueur, en particulier en troisième ligne mais en aucun cas un clutch player d’envergure mondial ? Ouais tien, pourquoi pas… ?

Au rayon des mystères, l’éternel Ben Arfa qui aurait visiblement plus de vies qu’un chat à en croire ses « plaisirs retrouvés ». Une nouvelle fois serait-on tentés de dire… si vous doutiez encore que le jeunot puisse être cyclothymique…

 (Ici, c'est Paris... hip's)

Le PSG, quant à lui, se déplacera au Havre. La compo d’équipe n’est pas encore connue mais je vous fous mon billet que La Gouïne alignera la Giule aux avant-postes. Au rayon des fausses bonnes idées, il est bon de se rappeler le match face aux lensois au parc, la saison dernière. Durant cette rencontre, Digard démarre à droite (ça ne vous rappelle à rien) avant de se blesser, provoquant la rentrée de Diané puis celle de Pauleta. Résultat : doublé de Diané encensé comme le messie alors que Pauleta a fait tout le job. PLG vivra sur ce mythe durant quelques matchs. Demain, PLG devrait reconduire la même équipe que face à Lille. Cela signifie entre autres que Séssegnon devrait jouer à droite. Dites-moi, ce Séssegnon dont tout le monde s’accorde à dire qu’il est meilleur en numéro 10, ça fait combien de temps qu’il n’a pas joué à ce poste avec Paname ? Le voilà peut-être le problème de Paulo, à force d’avoir cru que son salut résidait dans le 4-3-3 à la suite du match au vélodrome, il nous a fait perdre du temps. Après avoir marqué un but casquette contre les dogues, PLG devrait nous resservir un système à deux sous. Voilà quoi mènent les malentendus…

Un Séssegnon dont on apprend que lors de son arrestation, il était rond comme un coin. Pour ceux qui se demandaient pourquoi le joueur traînait la patte… l’hiver approche à Paname, donnant de l’épaisseur au syndrome Mathoux : les gars de la province font connaissance avec les boîtes de nuit parisiennes… Ca n’arrivera jamais à Gouffran dont on se régale à l’idée de savoir que le club lui réclame 200 000 patates pour non-respect de sa clause de pré-contrat. Non seulement le morpion se morfond en gironde et en plus, va devoir régler l’ardoise. En tout état de cause, le joueur s’est assez foutu de notre gueule pour qu’on joue un peu avec lui… Villeneuve, qui n’est pas le dernier pour la déconne, s’est aussi payé les supporters marseillais. Attention Charles, on ne dit pas mal des plus grands supporters de Navarre…

Publié dans paris-santa-blog

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