Jusquà plus soif

Publié le 29 septembre 2006 par Ben Labarthozic

Hier soir, des émotions en pagaille sur la planète football ! mais au-delà, un véritable big-bang dans celle du PAF (non, je ne parle pas de notre attaquant qui rate des buts tout fait…). Je parle évidemment de la fin de saison télévisuelle de M6 et du chômage technique imposé à Christophe Josse et Thierry Roland. Une soirée qui avait bien débutée donc. Alors que je me demandais encore, sur le coup de 18 si j’allais tenter une approche pour mirer la seconde mi-temps du match de l’OM, le score à la 56^ème minute m’avait convaincu d’avoir pris la bonne décision en continuant mon turbin. Quelques 30 minutes plus tard, l’allumage en règle de mon lecteur MP3 pour écouter RMC coïncida, comme par enchantement, aux éclats de voix annonçant le 4^ème but tchèque. Je crus d’abord à une publicité pour la Français des Jeux avant de me convaincre que le miracle tchèque avait bien eu lieu. Que voulez-vous, le quotidien d’un supporter parisien fait qu’on en vient à se réjouir du malheur des autres. Si je suis d’abord pour Paris, puis contre l’OM, l’actualité récente m’a souvent obligé à choisir la seconde option.

(le torrero Lacombe dans l'arène... à qui la prochaine mise à mort?)

(photo: Agence Jaguar)

Il était temps de se rendre au parc, toujours accompagné dans mes esgourdes par ces guignols de RMC. Alors que l’abruti qui tenait le micro m’annonce un parc aux ¾ vides, soutenu par les éclats de rires de Noël Tosi et Rolland Courbis, le pire traquenard était promis à Paris, toujours selon ces « experts » de la balle. Las, non content d’être médiocres journalistiquement, les mathématiques ont également accompagné son seuil d’incompétence. Ce n’était donc point 15 mille quidams qui peuplaient le parc mais bien plutôt 25, 30 000, soit plus de la moitié… la farce devati d’ailleurs pedurer bien après dans la soirée puisque ces mariolles se sont acharnés sur le public parisien en mentionnant que c’était bien la première fois de la saison qu’il chantait… c’est bien connu, en dehors du public marseillais, point de salut. Mais bref, nul besoin de s’escagacer sur ces porte-pipes de mauvais augure. J’ai déjà trop de fois décortiqué la machination journalistico-marseillaise pour ré-infliger ça à mes lecteurs. Une chose est certaine néanmoins, au grand jeu de l’oie du ballon rond, Carasso a reculé de 7 cases hier soir dans le long chemin qui mène aux bleus…

(Courbis joueur de Derry?)

Venons-en au fait, au match. Pas grand-chose à se mettre sous la dent il est vrai. Soit, mais je ne reste pas moins un peu estourbi par tous ces commentaires qui veulent que quand le PSG gagne, l’opposition était faible, et quand le PSG perd, c’est normal car c’est une équipe de tanches. On ne va pas se la raconter, le spectacle était plutôt dans les tribunes où l’on a presque cru que nous avions un « grand public ». J’ai moi-même eu beaucoup de mal à scander le nom de l’équipe adverse tant mes gènes de supporters ne sont pas habitués à cet état de fait. Et je ne peux m’empêcher de penser à ce qu’on leur aurait mis s’ils nous en avaient mis une bonne… mais bon, on attendra de voir la réception de Sedan et la présentation des équipes pour voir s’ils sont accueillis par une salve d’applaudissements ou une bordée d’ « enc…. ». Je vous laisse deviner. Mais le jeu dans tout ça ? un espèce de 4-2-3-1 avec Paulo à la baguette pour distiller quelques subtiles ouvertures. On pourrait croire qu’il y a donc du mieux mais un Kalou toujours à gauche et un Yépes qui a passé la seconde mi-temps à s’échauffer font deviner qu’on peut mieux faire. Pour le reste, Paname est une équipe fragile en manque de confiance, qu’on se le dise. Dès lors, il ne faut pas s’attendre à des prestations de haute-volée. Ce n’était donc pas le cas hier mais nous sommes qualifiés, l’essentiel est donc là. On attendra les verts dimanche pour en dire un peu plus tout en craignant que le bon match de 6C hier (si si ! ) l’amène à être titularisé. On connaît pourtant l’adage à PSB : un bon match de 6C = 2 rouges et 4 perfs’ pour les matchs suivants… à noter également le grand pont de Merdy qui l’amènera à chambrer tous ses coéquipiers pendant 3 semaines avant de s’en prendre une par Rodriguez. Un Cristiano qui doit agacer pas mal de ses partenaires à tirer, tirer, toujours tirer sans jamais marquer : une espèce de Cissé (Djibril cette fois), en moins bon. On reste donc globalement sur cette mauvaise impression que Paname confond trop souvent petit jeu et jouer petit mais comme disait mon mentor Vahid : « le meilleur médicament, c’est la victoire… ». Enfin, on a pu voir que Nancy n’était pas une si mauvaise équipe que ça. Taper 3-1 le leader de la Bundesliga a le bon ton de relativiser notre performance de dimanche dernier. Pour le PSG actuel, ce n’est en effet pas si mauvais…

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