Deux actionnaires, un Président, deux possibilités…

Publié le par Ben Labarthozic

Voilà, c’est fait, vous connaissez maintenant mes talents de statisticiens. Ce matin, une Une alléchante pour l’Equipe : « Paris a des projets ». Attention, il ne s’agit pas d’un Paris « Magique » ou d’un Paname qui fasse « rêver » mais à défaut, c’est plus laborieux mais c’est toujours bien d’avoir des « projets ». Et la finalité de tout ça ? bâtir une équipe qui pourra finir européenne… la belle affaire… vous imaginez que les dirigeants visent le milieu de tableau l’année prochaine ? et puis, dans ce championnat pour le moins bancal, on n’en attendait pas moins. Enfin, le foot offre ceci de formidable qu’il permet pour une grande partie de rebattre les cartes chaque début de saison.

(le bien...)

Remettre les compteurs à zéro ? pas tout à a fait non plus. On sait bien qu’une équipe se construit sur plusieurs saisons, que patience et stabilité doivent être des maîtres mots. C’est cette raison qui m’avait poussé à nous voir trop beau en début de saison, croyant que j’étais dans le tandem Cayzac-Moustache. Je me suis trompé. Et bien voyez-vous, je persiste et signe. L’année prochaine sera bonne parce que si tout se passe bien : Cayzac-La Gouïne… et parce qu’un triumvirat Diouf-Anigo-Emon qui réunit autant d’incompétence ne peut pas nous faire mentir plus d’une saison… si tout se passe bien ? en effet, le P SG possède deux actionnaires bien identifiés et représentés par Sébastien Bazin (Colony Capital) et Watler Butler. Les deux ne s’entendent pas bien et ça, ça craint. Ca craint d’autant plus quand le premier souhaite garder l’attelage en place alors que le second aurait Cayzac dans son viseur. Je fais pour ma part partie de ceux qui pense que le Cayzer a fait un excellent boulot cette saison et que quelqu’un là-haut s’était mis bille en tête de le tester en le foudroyant de tous les maux possibles. Et pourtant, le type a relevé le gant… quand en plus, on apprend que Butler pousserait pour mettre Michel Moulins (Michel qui ?), un marseillais qui aurait en plus comme défaut d’être proche de Luison, on frise la syncope… le scénario catastrophe est donc écrit, ne reste plus qu’à l’éviter…

(le mal... entre Gripond et Roussillon avec des touches de Dreyfus...)

L’autre écueil, on le sait, est celui du recrutement. Au risque de paraître contradictoire, il y a stabilité et stabilité. L’année dernière, nous nous étions tous fait enfumés par une finale de coupe de France en trompe l’œil. On connaît la suite. Ce groupe est vérolé, vicié de l’intérieur comme en attestent les trois dernières saisons. Sans prôner pour le jeu de chamboule-tout, des gars doivent partir. On les connaît : Merdy, 6C, Rozy, Kalou pour ne citer qu’eux. Tous ces joueurs qui n’ont pas su tirer le groupe vers le haut. Le Borussia proposerait 5 M€ pour le tchèque, hâtons-nous de réediter une Christian (i.e. transférée aux Girondins). Je ne dis pas que Rozenhal est un bon à rien mais à l’image des autres cités, il n’est pas au niveau. Bref, utilisons les bonnes pioches du mercato pour capitaliser sur un axe Landreau-Yepes-Clément-Luyindula et même Pauleta parce qu’il fera une grande saison l’année prochaine. A partir de là, tous les espoirs seront permis. On parle déjà de Makélélé, de l’Arlésienne Castelen ou de l’éternel arrivant Wiltord, pour cela aussi, on sera patients…

 

 

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Publié dans paris-santa-blog

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