OK Corral

Publié le par Ben Labarthozic

Aujourd’hui, dans la presse à grand tirage, Lolo le Fou se lâche et règle ses comptes avec la moissonneuse-batteuse Blayo. Vous le savez, je n’ai jamais été un grand fan de Fournier en tant que coach (pas l’homme bien sûr). D’ailleurs, je doute qu’on le revoit un jour à la tête d’un grand club. Mais peu importe, on sait maintenant toute la rage rentrée qui était la sienne et qui se cachait derrière ses yeux globuleux. Ce type voue une haine tenace à l’administrateur bénévole qu’est Blayo, ce qui pour nous, ne peut-être qu’un signe de qualité. Et l’ancien coach n’y va pas avec le dos de la cuillère et affirme que le président de l’époque a tout mis en place pour savonner la planche de l’entraîneur en place, à tenir des discours nauséeux aux joueurs et à tenter constamment de saper l’autorité en place. Est-ce vraiment intéressant ? non si l’on considère déjà comme un fait établi que Blayo était un moins que rien qui avait la particularité d’avoir mis en péril Moulinex et le PSG à la fois. Pour ma part, je le tiens même en partie responsable de la saison que nous avons connu, posant les germes du chaos en détruisant tout le travail de l’équipe précédente, en particulier sur le plan des supporters… en revanche, le derrière de la scène tel qu’il est décrit par Fournier donne une idée du contexte dans lequel est arrivé la Moustache. Non pas qu’il faille exonéré Guitou des nombreuses bourdes qu’il a pu commettre mais on comprend un peu mieux la terrible série de 8 matchs consécutifs sans victoire, avec des starlettes qui ne devaient pas ressentir une volonté sans faille d’adopter son « projet de jeu ». On peut dès lors facilement imaginer le Guy se fâcher tout rouge afin de ramener ordre et autorité au sein du club. On connaît la suite…

(ah, la belle époque...)

Dans la suite, il y a Rothen bien sûr. Restera ? restera pas ? vous allez penser que j’ai fait du blondinet ma nouvelle tête de turc. Alors disons-le une bonne fois pour toutes, souhaitons qu’il reste. Mais encore une fois, pour un bonhomme qui se tape le poitrail frappé du sceau de la Tour Eiffel toutes les trois minutes, je suis surpris de l’entendre déclarer, à propos de son avenir : « soit je prolonge, soit je m’en vais ». Certes, je comprends qu’il n’ait pas encore gagné assez d’argent pour assurer ses arrières… plus honnêtement, je peux concevoir le besoin d’un sportif à avoir des garanties sur son avenir (et je ne pratique pas l’ironie ici…). Mais j’ai quand même le droit de m’interroger sur son « amour » immodéré pour le club de son cœur. On en a connu des moins démonstratifs qui ne posaient pas de telles conditions pour rester. Et puis, pour ceux qui ont la mémoire courte, je rappellerais qu’en trois ans au Parc, Rothen, ça n’a pas toujours été caviar et nougats. Alors, pour paraphraser un ancien bénévole, il pourrait bien faire une année gratos pour le club. Là, il prouverait pour de bon son attachement aux couleurs rouge et bleu….
 

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Publié dans paris-santa-blog

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F
J'adore "yeux globuleux". Je vous souhaite sincèrement d'avoir un egrande équipe l'année prochaine car le championnat a besoin d'un grand PSG.
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