En toute impunité

Publié le par Ben Labarthozic

Ce matin, Paname se retrouve sur le toit du monde et personne ne trouve rien à y redire. Je n’ai pas vu le match samedi soir mais visiblement, la victoire ne souffre point de discussion. Pas de débat, pas de post ? Un Labarthozic mis au chômage technique, ça colle bien à l’actualité. Qui s’en plaindra ? Cette équipe est faite pour tailler dans le gras. Finis les errements défensifs, une équipe chiante à souhait, des individualités qui brillent, c’est un billet composté qui vous permettra de voyager loin dans cette triste ligue 1.

 

Je vais donc m’abstenir de vous faire le couplet sur le spectacle lénifiant offert par l’Olympico (nouveau concept cache-misère décliné par Canal pour décrire la joute en question) hier soir mais vu qu’en même temps, c’est le seul match que j’ai vu ce week-end. Vu qu’en plus, je n’ai pas grand-chose à ajouter sur Paname, si ce n’est qu’il faut quand même un tant soit peu réhabilité La Gouïne après tout le mal que j’ai pu dire sur lui. A ce sujet, ce n’est pas tant que je commence à penser beaucoup de bien du breton. Néanmoins, par souci d’honnêteté intellectuelle, on ne peut pas se contenter de l’accabler quand cela va mal pour lui dénigrer tout forme de succès quand le bateau vogue. Il n’est pas impossible que PLG ait laissé une partie du pouvoir à certains joueurs du vestiaire. Il n’est pas impossible en tout cas qu’il leur ait fait croire que c’est le cas. Peu importe en fait, l’entraîneur a souvent tort quand il perd (il existe des exceptions) mais toujours raison quand il gagne. Il sera donc temps de faire le bilan du Paulo en fin de saison mais pour le moment, la route est droite et la pente est douce.

("Et si j'essayais Benzegol à côté de Cris...?")

Et pour revenir au choc de la veille, elle pose en effet avec une acuité certaine la question de l’esthétique de notre championnat. J’entends dire ici et là que le Lyon de Claude Puel est devenu chiant comme la pluie. C’est peut-être vrai mais on pourra alors s’interroger sur la forme d’impunité dont il continue de jouir en regard d’un Perin dont on se demandait à la même époque si PPH. Et pour ma part, si je m’accorde avec ceux qui pensent que l’OL n’est pas bien bandant, je continue de me demander en quoi l’OM peut-être qualifier d’équipe champagne. C’est qu’il ne suffit pas d’aligner 4 à 5 joueurs à vocation offensive pour faire le spectacle (même si cela peut aider). Surtout, le match d’hier peut aussi amener à se demander s’il vaut mieux apprécier le travail d’un bloc face à celui d’une équipe de plongeuses. Cela fait déjà quelques matchs que ça dure mais les complaintes de Pape Diouf sur l’arbitrage sont déjà bien loin. On comprend bien pourquoi. Il faudra quand même m’expliquer comment un mec comme Zubar (homme du match selon L’Equipe) parvient à finir le match après deux attentats notoires. Il faudra aussi admettre un jour que Valbuena est une maladie pour le football presque aussi grave que Fionrose. A la différence près que le premier ne se prendra jamais des matchs de suspension pour simulation… Subir un match de ce type relève de la pure souffrance. Et devoir en plus se taper par-dessus les commentaires de Margotton qui donne du « Messieurs » à tout va (une autre triste déclinaison du Gentlemen british), décrivant les arabesques de cette imposture courte-sur-pattes confine à une séance de masochisme. Bref, jusqu’au coup de sifflet final sur lequel Monsieur Bré(le) fait dans l’inédit en sifflant en plein coup franc dangereux pour Lyon, tout était naze hier soir. Et le championnat est relancé, tant mieux pour Paname. Car c’est bien là-dessus qu’on restera. Un bon week-end pour Paris, une promesse de jouer les premiers rôles, à défaut de jouer le premier d’entre eux (question de banc) et la possibilité de clore une série de 6 victoires en 7 matchs en recevant l’équipe de Casque d’Or dimanche prochain. Que demande le peuple de PSB ?


 

Publié dans paris-santa-blog

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
Pour ma part j'ai vu 2 matchs ce week end ! le Classico le vrai l'espagnol ! que dire passion, volonté de bouffer l'équipe adverse, talents individuels, abnégation, spectacle... avec un but de messi vraiment mortel surtout pour les baloches de Canavarro qui se sont écrasées sur le poteau de casillas de l'autre un match innommable un "olympiquo", marketé Canal  qui a atteint des sommets dans la négation du football
Répondre
P
La bonne nouvelle c'est qu'avec une victoire contre Valenciennes on passera l'hiver au chaud avec en prime une deuxième partie de saison avec un match de moins à l'extérieur ce qui, vu notre solidité à domicile ne sera pas négligeable !Et si on se prennait à rêver ???Certes, ce n'est pas encore raisonnable mais cela risque de le devenir rapidement, on a quand même eu un début de saison poussif et on est vraiment bien depuis 7/8 matchs, si cela dure et que les autres continuent de tergiverser on ne sait jamais sur un malentendu...
Répondre
G
L'olympico était effectivement un match de merde. Mais j'attendais quand même plus qu'un seul point grapillé par les 2 grosses. J'entends par là 2 ou 3 pattes brisées permettant de faire perdurer le jeu dans le potage que nous font ces équipes avec la dépendance de leurs joueurs.
Répondre