Faites-nous rêver
A quelques minutes du coup d’envoi de l’année 2009, ce cri du cœur ne s’adresse pas à nos joueurs parisiens mais bien à ceux de Besançon dont on attend bien qu’ils profitent du vent glacial et du terrain gelé pour singer les carquefoliens ce soir.
(retrouve où se cache Matthieu Valbuena...)
Pour ce qui nous concerne, le papelard du jour a beau claironner que nos équipes respectives ne font pas les fiers à l’heure d’affronter Montluçon, on a beau ressasser que La Gouïne n’aime pas beaucoup beaucoup le stade dans lequel il va jouer, on a beau répéter à l’envie l’exemple de Clermont, voici autant de rappels qui ne font qu’augmenter la probabilité de nous voir gagner. Ajoutez à cela que l’on aligne notre équipe-type et notre plus grande crainte doit surtout résider dans la possibilité d’un claquage de notre vieux Maké, d’un tacle assassin du terrible adversaire sur le grand Woaro ou encore un coma éthylique sur le terrain à la suite de tous les évènements qu’il eut à souhaiter en 15 jours (une naissance et un trophée UNFP en sus des traditionnels Réveillons…). C’est donc peu de dire qu’une défaite en coupe ne ferait pas très sérieux et la présence d’Edel dans les cages ne doit pas changer grand-chose à ce constat. Bien entendu, si dans le même temps, Julien Rodriguez pouvait se déchirer (sous quelque forme que ce soit) et Baky Koné voler en éclat, le dimanche pourrait venir clôturer ces vacances en beauté. Au vu du peu de surprises apparus durant le week-end, on se dit aussi qu’il devra bien y avoir quand même un ou deux dindons pour garnir la farce. Les parisiens savent ce qu’il leur reste à faire.